COSTA RICA

On se dirige vers Tamarindo ou l’on doit recevoir le colis de cours de Manéa chez un ami d’amis (merci Domy.)
 Le colis arrive le même jour que nous à notre grande surprise…Claude que nous ne connaissons pas, nous accueille dans son petit jardin et nous permet donc de dormir dans un endroit tranquille pour le soir et commencer les cours.


On part ensuite pour playa avellanas, 8km seulement, mais une piste…trois quart d’heure pour y arriver.
Nous ne sommes pas déçu, la plage est magnifique,on trouve à 100m du parking un camping chez Otto, pas cher,eau et électricité face à la mer et aux vagues.
Que demander de plus! 






On passe quelques jours ici, on part pour poster les devoirs de Manéa et l’on revient…c’est paisible, l’école sur des tables en bois sous les arbres après le surf.
Des singes dans les arbres, un temps magnifique...on est vraiment bien !!



















On doit aller sur Tamarindo,réparer l’ordinateur pour que Teïki puisse travailler, il a plut toute la nuit et l’on se demande comment va être la piste, une partie est en terre extrêmement glissante, Ludo est concentré car le camion a tendance à se déporter sur les côtés…on fini par y arriver mais on arrivera jamais a y revenir.
On avait payé pour des jours supplémentaires à playa Avellanas, mais la pluie qui s’abat sur le Costa nous empêche définitivement d’y retourner.
Puis de la pluie encore et encore, on se gare à la campagne à l’écart de Tamarindo à qui ne nous plait pas particulièrement, puis après 2 jours on se décide à aller à playa Grandé malgré le ciel toujours chargé… un monsieur nous accueille dans le grand jardin de sa maison et restaurant, on se balade sur l’immense plage, la mer est déchainée, puis la pluie nous rattrape, on est trempée.






On doit partir pour trouver du gaz, on est a sec et au moment ou l’on doit partir un camion de gaz vient livrer le restaurant, après beaucoup d’insistance il accepte de nous remplir notre réservoir…voilà comment les choses simples de la vie nous remplissent de joie !! du coup on reste une journée de plus…Teïki troque son morrey contre un surf, il est content.
Aujourd’hui on part pour Puntarenas, on voudrai aller sur la péninsule de Nicoya, et prendre le ferry.
Voila plusieurs jours que nous sommes a Puntarenas, on attend que la pluie cesse mais sans succès…prendre le ferry n’est pas le problème, mais arrivé de l’autre côté la piste pour aller à Malpais et santa teresa est coupée.
Il  pleut toute la nuit et par averse le jour, mais la route n’a pas le temps de sécher.
Manéa s’entraine donc en skate et pour passer les journée on achète un vélo pour Natan pour se promener sur l’immense boulevard longeant la mer.
On essaie d'occuper tout le monde...


On se résout à partir, on va vers Jacó avec un arrêt à Tarcolés, fameux pont ou de nombreux énormes crocodiles viennent flâner.


Puis jacó, le coin de nous plait pas du tout, on  y était déjà venu, on se gare donc plus loin a playa hermosa, on y voit d’ailleurs beaucoup de superbes perroquets, puis on revient sur Jacó pour Manéa qui s’achète avec ses dernières économies un surf d’occasion, vraiment pas cher ici. 









On part ensuite pour Esterillo, on bivouac  3 jours sur cette plage sauvage, pas touristique, des vagues sans personnes…à juste titre, il y a des crocodiles passant d’une rivière à l’autre à chaque extrémité de la plage, on part surfer quand même mais nous sommes les seuls…et même s’il y a des crocodiles sur tout les spots de surf au Costa, on est ,ici ,vraiment pas tranquille…On ne pense qu’a nos pieds, nos mains, trop perturbé pour rester longtemps…pourtant les vagues sont belles !!
Manéa sort à chaque vague, puis y retourne sans grande conviction, Teíki n’a pas l’air dérangé plus que ça du moment d’être avec quelqu’un.
On apprendra l’après midi même par un gars sympa habitant ici, que lui ne va jamais surfer seul, qu’avec des amis, il n’est jamais tranquille, les crocodiles sont gros avec plusieurs accidents à leur actif…grrrr…je n’y retournerai plus, je finis par ramasser des graines sur la plages, très nombreuses, grosses et moins agressives !!














Ludo se fera un dernier surf, les vagues étant trop belles et un gars à l’eau, mais le surfeur sort rapidement, trop inquiet par les crocodiles et Ludo sort 15 min après…il ne pense qu’a ça et cela prend le dessus sur le plaisir.
Aujourd’hui on part pour Quepos, enfin manuel Antonio.
On est pas déçu ,la baie est superbe, en fait plusieurs baies magnifique en marchant un peu.
On visite le parc, on y voit des paresseux, des agoutis ,des racoons et de nombreux singes.










Je suis en train de prendre des photos d’un racoon et quand je me retourne je vois une quinzaine de touriste armés de leurs appareils photos autour de toute la famille en train de manger…au moment ou ils ont sorti les sandwich, plusieurs singes ont bondit sur la table et nous ont volé le reste de nos croques monsieur…Manéa en protège tant bien que mal ,Natan ,lui est terrifié et hurle.
La scène est assez comique…15 touristes autour de la table bombardant de photos la famille mangeant leurs sandwiches…enfin les singes !!







J'ai regrétté de ne pas avoir pris de photo de la scène,plutôt comique.
On calme Natan dans tout ses etats,on lui explique que les singes sont gentils ils avaient juste faim,mais il ne cesse de répéter : "non sont pas gentils les singes,ils ont piqué mon sandwich!"
Un moment après,il disait pour se rassurer..."ils avaient faim les singes...mais ils sont gentils!!"












C’est parti pour Dominical…ça n’a pas changé, hormis la route qui n’est plus une piste mais une vrai route goudronnée bien plus accessible… le lieu n’est pas vilain mais comme la fois précédente, aucune attirance particulière pour cet endroit, les vagues inaccessibles, insurfables car trop de vent et une houle trop importante.









Peu de route nous sépare de Dominicalito, le coin est vraiment plus sympa, par contre vagues vraiment minuscules qui font le bonheur des garçons,  un petit camping chez Moncho face à la mer dans un jardin propre ou l’on se désaltère de cocos chaque jours.









A 20 min de marche dans la forêt une jolie petite cascade et un bassin d’eau fraiche nous permet de nous revigorer un peu,trés mignon cet endroit.








Quelques jours ont passés et nous voulons reprendre la route…on tente la Péninsule d’Osa pour aller au fameux spot de Cabo Matapalo.
La route commence bien, pas trop mauvaise puis au fil des heures elle devient accidentée, des trous énormes au milieu de la chaussée, remplis d’eau, ce qui ne nous permet pas de voir leur profondeur, puis de la boue glissante, à chaque virage on se demande ce qui nous attend, les camions sont dans la même galère , puis soudain une route impeccable, jusqu'à la ville.









Ensuite 18 km nous sépare de Matapalo, mais à nouveau une piste, des ponts très étroits,de la boue, puis un petit rio à traverser, on le passe, on frotte ou plutôt on racle le dessous du camping car,on aime pas beaucoup ça... on roule encore sous la pluie…18km, c’est long sur une piste…puis à nouveau un rio, cette fois il est large, on hésite, les gros 4x4 passent…puis la raison l’emporte, trop risqué, on peut tout perdre, dépités, déçus, on fait demi tour…on a roulé toute la journée, on est crevé, Ludo bien plus, car c’est lui qui conduit et doit gérer tout les obstacles, de nouveau 1h de route pour aller se garer pour la nuit prés de la petite ville ce sera quelques km en moins pour demain.
On passe la nuit prés du terrain de foot du bled et on apprendra que nous n’etions qu’a 1km du fameux spot…on est encore plus déçu d’avoir été si prés du but.
On part tôt…la route accidentée à retraverser,mais comme on la connait,on est moins surpris à notre deuxième passage,mais une autre galère nous attend !!
On veut aller à Pavonés en face de la péninsule d'Osa,en fait juste en face à vol d'oiseau mais on doit faire tout le tour.
On y est déjà venu il y a 3ans, mais en taxi 4x4, alors on va tenter,il y a bien une autre route vers la frontière menant à pavones, mais on nous dit de ne pas la prendre très, très longue.
On s’engage donc vers la première.
La route s’arrête et autrefois une barge nous amenait de l’autre côté, maintenant, il y a un pont…on est super content, viva pavonés !
On s’est un peu trop vite réjoui, la piste est mauvaise, les panneaux indiquent
 Pavones 38km mais à 10km/h à peine cela va être long, puis 100m plus loin Pavones 33km puis 100m plus loin Pavones 29km, on se dit finalement que cela va peut être aller vite si l'on fait 5km tout les 100metres…
ici ils ont un peu du mal avec les indications... nous continuons notre progression puis un  pick up nous dit que nous ne pourrons pas passer, une rivière à traverser, mais qu'une autre piste est possible…on tente, les gens sont charmants et toujours prêt à nous renseigner mais pas un seul nous dit la même chose, l’un à gauche, l’autre à droite après l’ècole ,l’autre il n’y a pas d’école… pas un panneau…des forêt de palmiers, tout se ressemble…c’est pas gagné…Ludo en a plus que marre,on roule depuis ce matin et cela fait déjà 2h que l'on cherche le bon chemin… il improvise un vote, quand il demande "qui est pour faire demi tour??"...personne ne répond…alors on continue !










3 heures que nous roulons, on touche souvent le bas du camping car,  des trous, des fossés, nous ne sommes plus très loin …on passe devant une école au milieu de nulle part, ou un homme fait un discours, les étudiants l’écoutent attentivement jusqu’au moment ou nous nous arrêtons devant pour demander notre chemin à un homme devant l’école car nous ne rencontrons personne depuis trop longtemps, on est un peu gêné, absolument toute l’école, enfants, parents, profs, se tournent vers nous, et je pense à ce pauvre monsieur qui doit se sentir bien seul avec son discours ,plus personne ne lui prête attention et nous faisons l’animation…et laissons un brouhaha à notre départ…désolés monsieur !!
 200 mètres de route goudronnée vers l’école, puis terminé, une pente de boue nous stresse ,on va rester embourbé ce n'est pas possible ...et puis on passe..soulagement !
Nous ne sommes plus qu’a 10mn de pavonés, et un petit camion nous défend de poursuivre, le pont s’effondre, lui n’est pas passé…non,impossible, on ne peut pas s’arrêter si prés du but encore une fois…on fait une pause, certains nous disent que l’ont passe, d’autre, non…au bout d’une demi heure, on y va, on tente, effectivement un panneau indiquant « puente malo », Ludo descend, examine le pont dessous, dessus, il est petit,  il se sent…
nous on descend et l’attendons de l’autre côté…et voilà, on passe, et 10 mn après on est a Pavones…on est trop content, des superbes vagues déroulent dans la baie…on est les plus heureux, on se gare face à la mer.



















Pendant deux semaines on déguste les vagues de Pavo, dés le matin 6h, on est à l’eau.



















On sympathise avec une famille française de La Réunion, avec leur deux enfants Merlin et Alice.
 Manéa est ravi,  Merlin à le même âge que lui, ils vont surfer ensemble chaque jour.
















Il continue à pleuvoir toute les nuits, le jour il fait beau et en fin d’après midi le temps se couvre, on a du mal à faire sécher les affaires…le linge s’accumule.
Mais les vagues sont tellement belles, on aime vraiment cet endroit.
Après 2 semaines, on est enfin disposé à quitter Pavones, les vagues ont diminuées et comme il n’a pas plut cette nuit on tente le passage de la pente boueuse…peut être plus sèche…

Chao Pavo  !!!


Le retour s’est super bien passé, la pente avait été aplatie, et sèche, on a pris la route longeant la frontière, bien plus rapide et en bien meilleur état que la route de l’aller.
On  dort dans une station et demain frontière pour le Panama.

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