PANAMA


Le passage de la frontière a été rapidement expédié et la route est vraiment bonne, mais sommes contraint d’interrompre notre elan car des trombes d’eau s’abattent sur nous, on distingue mal la route tellement il pleut.

On passe la nuit sur un terrain vague, à côté d’une banque gardée.
En Amérique centrale, absolument tout est gardé par des hommes armés, il nous arrive fréquemment de profiter de leur présence pour se garer la  nuit.
Nous reprenons la route dés le lendemain pour Santiago, une ville très animées ou l’on peut enfin trouver des laveries automatiques à des prix défiant toute concurrence, et tant mieux, car il aura fallu 8 machines pour laver absolument tout et nous débarrasser de cette odeur de moisi.
On dort sur un terrain vague derrière l’église chez un monsieur de 91 ans qui "pète la forme" et comme il dit « rien a craindre, Dieu vous protège »en nous montrant l’église.



Le matin, direction Santa Catalina,la route est belle, sur la fin un peu moins bonne,  mais on vu bien pire, par contre on ne peut se garer nulle part, a moins de traverser une rivière sur la plage, impossible avec notre engin.



On essaye de tourner tant bien que mal dans le jardin de cabinas et un français nous aborde et nous dit que l’on peut se garer là...il nous fait un bon prix,on reste.







Donc nous voila face à la plage sur un mornes…pas de vagues, mais les enfants s’éclatent quand même sur les petites vagues, dans la rivière et moi je trouve mon bonheur, des dizaines de magnifiques graines de toutes sorte venant s’échouer sur la plage chaque jour.




On reste 3 jours puis retournons faire une escale à Santiago, passage obligé, s’y arrête seulement pour la nuit puis avançons en direction de playa palmar, pas facile de s’y garer, tout le monde veut nous faire payer.      On trouve un endroit prés de la plage ,gratuit.
Puis enfin ciudad de Panama pour connaitre les tarifs et dates de départ des ferrys vers la Colombie.
On passe au dessus du fameux "puente de las americas" .




J’ai quelques infos sur le bureau du transitaires, on arrive tant bien que mal à se garer aux abords de la ville, dans un quartier sûr pour prendre un taxi vers les bureaux..j’ai de très bons renseignements d’autres voyageurs…mais cela date de 2 ans et après avoir enfin trouver les bureaux…ils ont déménagé depuis peu…super !
Heureusement deux dames d’une agence de voyage, téléphone et nous dégote la nouvelle adresse du transitaire à l’opposée.
On repart au camion et nous voilà sur la panamericaine,on loupe la sortie et pouvons donc tourner qu’a des kilomètres de là…cette fois ci elle ne nous échappe pas et l’on trouve rapidement les bureaux, on y va s’en prendre RDV et pouvons commencer tout de suite la discussion …on se retrouve avec une réservation pour le surlendemain.
On dort dans une station proche, loin de la ville…il y a même de l'eau pour prendre une vraie douche!
Après réflexion on annule le lendemain, trop peu de temps .
Et a partir de là…deux semaines de questionnements à errer entre San carlos, petit village sympa et un rv park, l’unique du panama, profiter d’internet pour essayer de vendre notre camping car et poster des annonces et les enfants jouir de la piscine.














C’est là que nous avons rencontré une famille de français,la famille Caracol en camping car qui font le chemin inverse, l’amerique du sud vers les états unis et venant de passer la Colombie vers le Panama.
On passe une bonne soirée avec eux à écumer les bières devant nos victuailles respectives pendant que les enfants jouent ensemble.





Merci a eux de nous avoir fait rêver devant leurs photos du sud…et bonne continuation !
On continue a errer 2,3 jours par ci par là…puis c’est décidé on retourne au Costa Rica vendre notre camping car, on a un acheteur.
On part donc à nouveau à Santiago…3heures de routes, on y passe la nuit pour le lendemain passer la frontière…on est nostalgique, on le garderai bien notre camion pour continuer avec lui…
Le lendemain, on prend la route, dans le mauvais sens car il faut trouver un "retorno" sur la panam…puis on a jamais tourné…Ludo a déclaré « on a commencé avec le camping car, on finira avec lui !!! »  je suis super contente, j’ai les larmes aux yeux…on roulera ainsi jusqu'à Panama Ciudad,avec un arrêt pour retirer l’argent en liquide, nécessaire pour le passage Panama/Colombie.
On stationne pour la nuit à notre station, et à la première heure on est dans le bureau du transitaire pour commencer les démarches et s’ensuit la police, puis encore la police…dans des quartiers très glauques.
Bien sûr on loupe la route et on est obligé de tourner dans une des rues on ne peu plus miteuse…deux fois de suite on se retrouve à tourner dans ces rues, ou l’on ne sent pas du tout à notre aise.
On peut apercevoir la grande misère d’une partie de la population vivant dans des immeubles délabrés et sales, envahi par les poubelles et les trafiquants en tout genre.



Heureusement arrivé au niveau de la police, je descend pour demander ou l’on peut se garer sur leur parking, et tout de suite trois policiers vraiment sympas nous disent de nous garer dans la rue derrière mais de surtout tout bien fermer…je ne le sens pas trop et explique que l’on a 3 enfants,dont un petit…etc..ils sont très compréhensifs et nous permettent de nous garer sur leur parking ,ils bloquent la route pour que l’on puisse reculer sans à nouveau repasser par les rues glauques.
Ils nous défendent d’aller marcher dans la rue, très dangereux, risque d’enlèvements et beaucoup d’armes en circulation…cela tombe bien nous n’en avions pas du tout l’envie.
Je mets Natan devant un dessin animé dans la capucine, pour lui éviter de sortir courir dehors …et l’on attends la visite de l’inspecteur face aux immeubles pourris, clochards et fous…
Un moment, Manéa me dit « c’est normal…Natan a pleins de billets sur lui… »
Natan avait découvert la cachette de billets( pas une super cachette,il est vrai !!) et eu la bonne idée d’étaler 3000$ dollars en billets de 20 sur le lit…soit 150 billets bien éparpillé sur le lit, rideaux ouverts…dans un quartier ou il en faut moins que ça pour attirer l’attention...Et Natan de dire : "moi ja pleins de sous!!"
Le contrôle fut rapide et sommes allés nous garer prés d’un mega centre commercial qui ressemble presque à un parc d’attraction.
Un petit tour dedans,c'est la foule !













Ludo part ensuite en taxi chercher le papier à la police…puis on a fini à notre station.
Lendemain, paiement en espèce de la totalité du transfert, puis départ pour Colon.
On trouve avec quelques difficultés le bureau ou nous devons retrouver un jeune qui doit nous guider pour le reste de la paperasse, le port est immense et aux abords des vieilles bâtisses, je les pense inhabités tellement elles sont pourries,et pourtant non,des gens y vivent bien.
On fini par rencontrer le jeune homme, on file et prend la direction de la douane,mais voilà, la personne devant nous signer le document est en réunion ,il est 14h30 et le bureau ou l'on doit passer juste après, ferme 
à 17h et ce n'est pas à côté...on patiente,absolument personne n'arrive à joindre cette dame sur son portable .
Sans cette signature,on ne peut pas partir et tout est repoussé à lundi,le souci c'est que le lendemain c'est samedi,donc tout est fermé et nos billets sont pris pour le dimanche,de quoi nous angoisser ...
Après trois quart d'heure d'attente ,elle revient enfin,nous signe notre document et nous nous dèpechons pour arriver à temps à la douane du port.
2h plus tard,on en a fini,on emmène le camion et Ludo en 10mn,sépare la partie cabine du reste du camping car pour éviter les vols...ou plutôt pour dissuader.
On ne passera pas la nuit à Colon,on est bien content...cette ville ne nous inspire pas vraiment.





On rentre donc en bus peu avant la nuit,puis un taxi nous dépose à notre petit hôtel réservé la veille.
On peut enfin se reposer!
On profite de notre journée pour aller visiter les écluses de Miraflores.






 La p'tite histoire du canal
Le canal de panama est un canal maritime qui traverse l’isthme de Panama en Amérique centrale, reliant l’Océan Pacifique et l’océan atlantique. Sa construction a été l'un des projets d’ingénierie les plus difficiles jamais entrepris. Son impact sur le commerce maritime a été considérable, puisque les navires n’ont plus eu besoin de faire route par le cap Horn et le passage de Drake, à la pointe australe de l’Amérique. L’Idée d’un canal remonte au début du XVI e siècle mais la première tentative de construction ne commença qu'en 1880, sous l’impulsion française de Ferdinand de Lesseps qui fut un échec, et le travail fut terminé par les États unis, le canal ouvrit en 1914. La construction des 77 kilomètres du canal a été parsemée de problèmes, des maladies comme le paludisme et la fièvre jaune aux glissements de terrain. On estime à 27 500 le nombre d’ouvriers qui périrent pendant la construction.
Fonctionnement des écluses de Miraflores
Lorsque les niveaux d’eau (abaissés de 16.5 mètres à partir du Lac Miraflores jusqu’au niveau de l’Océan Pacifique) s’égalisent, les portes s’ouvrent permettant au bateau de poursuivre son chemin. Sur le mur central se trouvent deux locomotives d’écluses électriques en opération et, plus loin, la centrale de contrôle des écluses.


                     

Demain on prend l'avion vers la Colombie...les gamins sont supers contents !!

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